Cela fait longtemps que je n'avais pas pris le temps de faire un article de blog, et j'aurais préféré en faire un sur un sujet plus joyeux. Mais voici quelques liens sur l'état actuel de l'épidémie dans l'espoir de vous convaincre de rester confiner. Brace for impact.
Voici tout d'abord une petite vidéo flippante montrant l'état de l'épidémie dans le nord de l'Italie le 13 mars dernier (version texte). On y voit un survol des pages nécrologiques du journal local. Ce n'est pas absolument pas gore, mais ça reste glaçant.
Les statisticiens nous disent par ailleurs que l'épidémie a en France 9 jours de retard sur la situation italienne, tandis que diverses sources médicales indiquent une période d'incubation d'une semaine (d'autres disent plus de 10 jours). On peut donc penser que les gens qui tombent malades aujourd'hui présenteront les symptomes au moment où l'épidémie française sera dans l'état où l'italienne était au moment de la vidéo. Comme c'est la saturation des hopitaux qui va faire des morts, restez chez vous.
Tout ceci est absolument flippant, mais il ne faut pas paniquer. La bonne nouvelle est que la solution est simple à mettre en œuvre. La distanciation sociale, c'est à dire le fait d'éviter les contacts avec quiconque, fonctionne très bien. Le confinement a porté ses fruits en Chine et commence à améliorer les choses en Italie. Les pays qui ont testé massivement et isolé les malades comme la Corée du Sud ont endigué la maladie, et il faudra parler un jour de pourquoi cette stratégie n'a pas été mise en œuvre chez nous. On en reparlera, mais pour l'instant, restez simplement chez vous.
Il n'y a pas de bonne raison pour sortir si vous avez au moins un jour de stock de nourriture. Les magasins sont momentanément vides à cause de ceux qui font des stocks déraisonnables, mais il reste des mois de stock de bouffe dans les centrales d'achat des supermarchés. Là encore, les expériences chinoises et italiennes devraient nous ouvrir les yeux: cette crise n'a fait mourir personne de faim. Les galériens habituels vont galérer encore plus, les pauvres, mais vous, pour le bien de tous, restez chez vous.